Sex Education

Salut, mon p’tit! Aujoud’hui je vais te présenter une critique de la série Netflix: Sex Education. 

Tu as sans doute vu passer des bandes annonces pour cette série. Il s’agit d’une série britannique proposée par Netflix, et disponible depuis le vendredi 11 janvier 2019.

J’ai gentiment binge-watché ça du week-end et voici ce que j’en ai pensé.

 

Les personnages principaux ★★★★★

Otis Milburn (Asa Butterfield, Miss Peregrine et les enfants particuliers) est un adolescent de seize ans qui rencontre des difficultés personnelles. En effet, celui-ci doit conjuguer sa virginité avec son incapacité à se masturber, et la présence envahissante de sa mère, qui jouit d’une sexualité ébridée, avec de multiples partenaires.

Sa mère, Jean Milburn (Gillian Anderson, X-Files; Hannibal) est une psychologue spécialisée en sexologie qui aide des couples et des quidam à (re)trouver une sexualité épanouie et en accord avec eux-mêmes. Elle est également une mère qui s’inquiète de voir son fils grandir et développer des complexes sans pouvoir l’aider.

Maeve Wiley (Emma Mackey) est une brillante adolescente livrée à elle-même qui porte l’étiquette de trainée de par ses origines sociales douteuses. En outre, elle doit subvenir seule à ses propres besoins, et cela, par ses propres moyens.

Eric Effiong (Ncuti Gatwa) est le meilleur ami homosexuel d’Otis. Il aime se travestir, ce qui semble un peu perturber son père, un immigré très chrétien qui a eu du mal à s’intégrer.

 

La trame narrative ★★★★✩

Alors qu’Otis doit gérer des difficultés personnels, il vient en aide à Adam, la brute du lycée, qui n’est autre que le fils du directeur de l’école, à retrouver confiance en lui et un pénis de taille normale, suite à une surdose de viagra.

Témoin de la scène, Maeve, fauchée comme les blés, propose à Otis de créer une « sex-clinic » afin d’aider les adolescents du bahut à gérer leur problèmes liés à la sexualité. Les deux adolescents finiront par développer une jolie petite entreprise. Mais le revers de la médaille n’est jamais loin et ce qu’ils prenaient pour argent comptant, littéralement, va vitre créer des situations embarrassantes, voir graves.

La trame narrative est excellente. Bien que parfois prévisible, elle est pleine de rebondissements et de jolis messages.

 

Messages ★★★★✩

De manière générale, la série aborde une multitude de problèmes que peuvent rencontrer de jeunes couples hétérosexuels et homosexuels: problèmes identitaires, problèmes de confiance en soi, manque de connaissance des organes reproducteurs…

Le manque de communication avec son partenaire est un sujet qui revient très souvent sur le tapis. Au point où on en vient à penser que les ados pensent qu’ils sont censés être des experts et tout savoir sur le sexe dès qu’ils deviennent sexuellement actifs. Ce qui est faux, désolant et affolant. En effet, il est illusoire de penser que le sexe de la vrai vie correspond à ce que l’on voit dans le porno. Il est également stupide de penser qu’on doit tout aimer pour être « ouvert d’esprit » en termes de sexe. Enfin, il est inutile et ridicule d’être ouvert à toutes les pratiques sexuelles de crainte de perdre son partenaire.

En outre, les conséquences involontaires des rapports sexuels mal « encadrés »  sont mentionnés à plusieurs reprises. Les thèmes de l’avortement et des MST sont rapidement et trop légèrement abordés et très vite oubliés. Il me semble qu’il serait judicieux de creuser un peu ces deux sujets: aspects psychologiques, vision des camarades de classes, etc. Peut-être dans la prochaine saison?

La confiance en soi et la découverte de soi sont deux choses très importantes pour l’épanouissement sexuel de tout un chacun et il est indispensable d’ôter les tabous en terme de masturbation des esprits des jeunes. Être frustré dès le début de sa sexualité n’est clairement pas ce que l’on souhaite à ses enfants/amis/…

Enfin, le thème du « trop bien pour toi » est souvent mentionné bien qu’il en le devrait pas. On ne choisit pas de qui on tombe amoureux et c’est ce qui fait, souvent, la beauté de la chose. Il faut avoir davantage confiance en soi et s’assumer pour être heureux dans la vie et ne pas se comparer aux autres. Cela n’engendre que trop de frustrations.

Il y a bien d’autres messages dans cette série mais cet article serait bien trop long! En bref, beaucoup de thèmes sont abordés mais pas tous et certains ont besoin d’être approfondis.

 

Conclusion

Je ne vais pas résumer ici ma critique dithyrambique de cette série. Elle est géniale. Elle met de bonne humeur. J’adore l’humour britannique grinçant et authentique qu’on y retrouve. Ce que j’apprécie également, c’est que les personnages présentés sont vraisemblables. On croise ces ados-là tous les jours. Ce ne sont pas des gosses de la A-list avec des préoccupations très américaines et superficielles, chose que j’exècre. Je trouve que c’est un excellent moyen pour rappeler aux jeunes que ce ne sont pas des experts en matière de sexe et qu’il est toujours temps d’en apprendre davantage ou de rectifier ses méthodes.

Je te retrouve vendredi avec ma routine de soin hivernale. Des bisous!

Xx Lily